samedi 22 décembre 2012

Non violence active : salut pour la RDC

Congolaises et Congolais levons-nous pour redorer l'image ternie de notre nation sublime qu'est la RDC. "La véritable résistance non violente n'est pas une soumission irréaliste à la puissance du mal. c'est au contraire un affrontement courageux avec le mal grâce au pouvoir de l'amour dans la conviction que mieux vaut être l'objet de la violence plutôt que son auteur, car ce denier ne fait que perpétuer l'existence de la violence et de la rancoeur dans l'univers, alors que le premier peut arriver à faire naître un sentiment de honte chez l'adversaire et par conséquent susciter une transformation et un changement au fond de son coeur". M.L. King

mercredi 19 décembre 2012

Pourparlers de Kampala : Sans surprise, les vacances se prorogent jusqu’au 31.12.2012.


L’écoute, le dialogue, l’évaluation, les négociations ou pourparlers - tous ces mots pour juste signifier le processus en cours pour penser la paix en RDC - entre le pouvoir de Kinshasa car – là ; il faut préciser que la majorité des délégués du gouvernement présents à Kampala sont de Kinshasa, très normal par ce que c’est là le siège des éminences grises de la république nous confie un analyste en coulisse – et les mutins du M23 vient de connaître deux décisions fortes.
Première chose; décision assortie de la réunion bipartite hier à Kampala ; les assises se prolongent jusqu’au 31 décembre 2012. Débutées le 09 décembre, ces assises devraient prendre fin le 21 décembre. Le manque du règlement intérieur serait à l’origine de cette prorogation.
Les participants sont dans un costume un peu plus grand pour en découdre avec le processus d’écoute dans le délai prévu d’autant plus que le rapport de force sur terrain a de la peine a être attribué à un camp totalement.
Les uns rappellent ceci : « nous sommes membres du gouvernement issus des élections libres démocratiques et transparentes et donc par ricochet : légitimes.
Les autres rétorquent en disant : « nous avons démontré de quoi nous étions capables, souriant ils poursuivent ; nous avions contrôlé la ville de Goma pendant près de 11 jours ; n’eut été la communauté internationale nous allions poursuivre notre objectif qui était celui de conquérir toute la république ». Propos recueillis dans les couloirs au début des négociations à Kampala.  Qui a raison et qui a tort à ce niveau du débat ? Quoiqu’on dise, la réponse est loin d’intéresser ou d’assouvir la souffrance du peuple meurtrie  et dénué d’espoir quant au rétablissement de la paix véritable.
Pourtant ; des sujets qui fâchent semblent avoir été évités ; mais pas totalement.
A en croire le règlement intérieur (22 articles) qui vient de sortir ; tout porte à croire que les mutins du M23 ont acceptés de céder à leurs caprices de vouloir élargir le champ de leurs revendications.
Quelle naïveté manifeste de vouloir croire cela ? S’interroge un observateur rencontré sur place à Goma, capitale du Nord-Kivu.
Cet observateur poursuit en disant : « ces gens du M23 n’ont pris les armes pour le simple objectif d’évaluer la mise en œuvre des accords de Goma trois ans plus tard avec le gouvernement de Kinshasa? Cet alibi constitue l’arbre qui cache la forêt; conclut l’observateur. Il faut être dans le secret de Dieu pour découvrir l’agenda caché des mutins du M23.
Deuxième décision ; les travaux se poursuivront à huit clos.   
Et comme si cela ne suffisait pas, tous les participants sont priés au sortir des réunions de ne pas tenir des propos allant dans le sens de vouloir compromettre le bon déroulement des assises. Notons par ailleurs qu’un autre article du règlement stipule qu’aucun préjudice ne sera porté à l’endroit de la constitution de la RDC. « Article contradictoire car la liberté de presse, d’information et d’opinion est garantie par la constitution » analyse une observatrice à Goma. Qu’es ce qu’on veut cacher aux citoyens congolais poursuit-t-elle ? Nous craignons que cette décision de taire l’évolution au fil de l’eau soit le catalyseur des futures rebellions. M17 ou M19 décembre pour revendiquer la mise en œuvre totale des accords correspondants aux dates contenus dans les acronymes. Es ce qu’on pense à ces milliers de déplacés qui passent la nuit à la belle étoile depuis près de 8 mois maintenant ? Ces enfants malnutris ; ces femmes violentées ? De qui se moque-ton ? Conclût notre observatrice.
Il sied de signaler que les Signataires du règlement intérieur sont : Raymond Tshibanda côté gouvernement de Kinshasa et François Rucogoza, côté M23. Chaque délégation devra présenter quinze membres pour que soit convoquée la session plénière.
Autre détail à ne pas négliger, les participants aux négociations de Kampala sont pris en charge totalement par le gouvernement congolais selon certaines indiscrétions dans le camp du pouvoir de Kinshasa. Donc l’argent du pauvre contribuable congolais.
Estimés à une trentaine, ils dépensent près de 500 dollars américains par nuitée (logement et restauration compris).  Calculons ensemble : 22 jours (soit du 9.12 au 31.12.2012) en raison de 500 dollars par nuit et pour 30 personnes nous obtenons 330.000$. Mis à part les autres frais de voyage, frais de facilitation, communication, etc. Tout calcul fait, nous approchons près d’un million dollars du moins pour les dépenses officielles.
Sans oublier que depuis avril 2012, lors du déclenchement de la mutinerie du M23 à Rutshuru dans le Nord-Kivu jusque novembre dernier, plus de six cent millions de dollars ont été débloqués pour la seule nouvelle rubrique guerre à l’Est dans le budget congolais.
« Il y a un temps où le temps lui-même se prête au changement. » disait Martin King. Ce temps est arrivé en RDC. Le temps de la révolution populaire du peuple congolais pense un philosophe contacté à Goma. 

mercredi 12 décembre 2012

Goma sous l’emprise d’une insécurité inédite


La capitale provinciale du Nord-Kivu, est depuis peu sous un danger imminent d’insécurité permanente. Des hommes identifiés comme inconnus se livrent à des attaques, tabassages acharnés, vols et menaces sur la voie publique et même à domicile chez des particuliers dès que le crépuscule s’annonce. Dans la nuit d’hier Mardi 11.12.2012, un particulier s’est vu voler sa voiture par des civils armés qui le menaçaient de mort. C’était dans le quartier Himbi. Un autre cas de pillage d’une alimentation dans ce même quartier a été enregistré. La semaine antérieure plusieurs autres cas similaires ont été signalés dans les quartiers périphériques de la ville. Du côté des médias locaux  c’est le silence radio.
La population quant à elle craint la menace de l’épée de Damoclès de ces bandits armés. Depuis lors, on note la recrudescence des violations des droits humains. Cela hante les esprits et on se livre maintenant à la justice populaire. 9 cas de voleurs tués par la population dans moins de deux semaines. Il suffit d’un simple soupçon d’être voleur ou en intelligence avec ces derniers pour être incendié. On semble ignorer qu’il s’agit là d’une infraction d’homicide. La réplique des populations est simple : l’appareil judicaire ne fonctionne pas à Goma.   
« Les autorités locales sont dans un costume un peu trop grand pour elles - nous confie un analyste sur place -, elles nous ont abandonnés, nous population au moment où il ne fallait pas. »  
Et comme si cela ne suffisait, une menace de retour des mutins du M23 plane sur la ville. On redoute un drame humanitaire si l’écoute, l’évaluation ou la négociation entre le gouvernement de Kinshasa et les mutins du M23 en cours à Kampala n’accouche d’une souris.   
Ch.F. 

vendredi 7 décembre 2012

mardi 4 décembre 2012

Preuves accablantes des nations unies dans la guerre à l’Est déjouées par les belligérants.


Nul besoin d’être dans le secret de Dieu pour donner la forme et le fond aux négociations qui auront lieu dans moins de deux jours à Kampala entre les protagonistes au conflit qui couve la région du Nord-Kivu en RDC.
Le dialogue de sourd, la rhétorique guerrière, le conflit fratricide exacerbant la vulnérabilité des habitants du coin sont les mots ou maux qui sont désormais inéluctablement enfouis dans les sous sols du moins qu’on puisse dire pour l’instant.  
Ce profil augure que les protagonistes prennent le dessus sur les rapports accablants des experts des Nations Unies qui dénoncent l’appui des pays voisins à l’assaut par les rebelles du M23 de la ville de Goma, capitale du Nord-Kivu le 20 novembre 2012.
Contre toute attente et selon certaines indiscrétions, les autorités gouvernementales congolaises affirment être au courant des faits révélés dans ce nième rapport des Experts des Nations Unies sur l’appui probable ou avéré du Rwanda et de l’Ouganda en hommes, munitions, stratégies et techniques fournis aux mutins du M23 mais elles se disent être presque obligées de fermer les yeux pour faciliter les choses, c'est-à-dire prendre langue avec les mutins du M23. Un peu pour confirmer ces adages : "Quand on se noie, on s'agrippe sur n'importe quel bout de bois qui flotte, au besoin même à un serpent" ;
"Le Dialogue, qui est la force de la démocratie, doit être le credo des hommes politiques. Le dialogue permet de transformer les richesses de quelques-uns en patrimoine pour tous, et les erreurs peuvent aussi être corrigés avant qu'il ne soit trop tard". P.Kouevi Louis.
La population du Nord-Kivu quant à elle ; se dit préoccupée par trois choses urgentes que sont : la fin des hostilités dans leur région, le retour de la paix qui est le nouveau nom du développement ; mot emprunté du Bienheureux Jean Paul II et la mise en place dans un délai court d’une armée républicaine ragaillardie.  

lundi 3 décembre 2012

POUR QUE RÈGNE LA PAIX VÉRITABLE EN RDC


Parlons à présent de ce Dialogue National ou de ces négociations en prévision pour sortir notre chère RDC de l’ornière où elle s’est enlisée depuis plus d’une décennie. 
« Les solutions violentes ont ainsi démontré leurs limites » disait V. Bisimwa. 
Mais le fer de lance qu’il ne faut pas ignorer et qui phagocyte tous les autres ingrédients est que les uns viennent avec le feu (groupes armés ou Opposition armée et Gouvernement Congolais) et les autres avec la parole (Opposition non armée, société civile et Diaspora congolaise) sur la table de négociation. Même la terre fût créée par la Parole divine soit-elle ? Malgré cela parlons des choses sérieuses. 
Réagissons donc à ces questions : 
- Qui seront les acteurs de ce Dialogue National ? 
- Quels sont les enjeux de ce Dialogue National ? 
- Que veulent gagner les acteurs par le Dialogue National et en quoi le Dialogue National est une solution à leurs préoccupations ? 
- Sont-ils prêts à accorder une force de contrainte aux résolutions de ce Dialogue national, résolutions qui seront nécessairement des compromis
- Seront-ils prêts à un véritable Dialogue qui suppose l’écoute réelle de l’autre de son argumentation c'est-à-dire de son histoire et de ses mobiles ? 
(Questions tirées d’une analyse du Professeur Endanda Kinsangani lors de la préparation du dialogue de 2002 à Sun city). CH.F. LARGE DIFFUSION