lundi 28 janvier 2013

Le Panafricain KEMI SEBA réfoulé à Kinshasa, Qui est Derrière tout ça? [CENSURE OBSCENE ET IMMENSE PEINE EN PLEIN JARDIN D'EBENE]

"Si mon exemple peut pousser chacun d'entre nous à se dépasser, à repousser ses limites, et à faire disparaître nos peurs, j'aurais gagné, dans le cas contraire, le plan de la bête aura fonctionné." Cette figure africaine, Kemiour Shabazz,hommage à toi. Nous regrettons de ne t'avoir pas reçu (pourtant invité de marque pour la jeunesse congolaise pour une conscientisation urgente sur les méfaits de l'impérialisme occidental, cause de notre sous développement dû au néo-colonialisme actuel) chez nous en RDC. NOUS T'ATTENDONS TOUJOURS CHER AMI.
[CENSURE OBSCENE ET IMMENSE PEINE EN PLEIN JARDIN D'EBENE]


Réaction officielle de Kemi Seba après le refoulement de Kinshasa



D'emblée, je tiens à préciser à toutes fins utiles que je ne suis pas une victime, et que je ne le serai jamais. Les risques que je prends, les coups que je donne ou reçois résultent d'un choix : celui de ne plus être un esclave dans cette plantation moderne ULTRA MONDIALISTE.



Comme chacun d'entre vous avez pu le lire sur Seneweb ou le JournalDeKin (http://www.seneweb.com/news/Afrique/le-predicateur-kemi-seba-se-fait-refouler-a-l-rsquo-aeroport-de-kinshasa-son-passeport-confisque_n_84459.html et http://journaldekin.com/article.php?aid=1715) j'ai été refoulé, après un long voyage à l'aéroport de Ndjili à Kinshasa, au motif fallacieux que mon visa n'était pas valable (ce qui a été infirmé par l'ambassade de RDC au Sénégal elle même). Le but de mon déplacement n'était pourtant pas de semer le désordre, ni d'aller provoquer qui que ce soit, mais simplement de faire une escale à Kin afin d'y rencontrer des journalistes et de donner à ces derniers ma réflexion panafricaine sur la situation qui prévaut en RDC , et surtout d'aller apporter une aide matérielle à la population de Goma qui vit un drame humain qui ne concerne pas que les congolais, mais bel et bien les Africains dans leur ensemble, et in extenso, l'Humanité. J'étais invité par la chaleureuse et énergique Chantal Faida, mon amie, une combattante congolaise qui ne fait pas que parler, qui vit là bas, dans le drame de Goma. En plus de denrées à apporter, je voulais et tenais à témoigner du drame la bas, afin de sensibiliser le maximum de mes frères et pousser ces derniers à délaisser les réseaux sociaux pour se manifester un peu plus sur le terrain. Certains m'avaient déjà objecté à l'annonce de ma volonté de partir , que c'était dangereux, que je ne savais pas où je mettais les pieds, que je pouvais perdre la vie en allant la bas. A ces derniers, je répondais instinctivement et instantanément que la mort ne me faisait plus peur depuis très longtemps, depuis même enfant, et que j'irai là où mon cœur me dirait d'aller. Je savais donc que j'encourais des risques, et dans c'était cet optique que plus que jamais auparavant, nous avions pris nos précautions en terme de communication, de discrétion, que ce soit au téléphone , mail, ou déplacements. Me sachant surveillé aussi bien par les services de renseignements en Afrique qu'en Europe (ce qui m'a été confirmé à Genève), j'étais décidé à passer entre les mailles du filet, et me déplacer là où je le souhaitais.



A peine arrivé à Kinshasa, j'ai eu l'occasion de plaisanter avec certains officiers, tant que ces derniers n'avaient pas vu mon identité et mes papiers.... Arrivé au secteur immigration de l'aéroport, je taquinais l'aîné au guichet, lui souhaitant joyeux Noël, lui demandant "comment disait on "joyeux noël , GRAND HOMME" en lingala". L'aîné, me répondait, et me rendait la gentillesse et l'humour que je lui envoyais. Tout a brutalement changé lorsque je du lui donner mon passeport, et qu'il tapa mon nom sur l'Ordinateur. Son attitude à mon égard changea brutalement, comme s'il avait à faire à un terroriste, passant d'aîné aimant à aîné HAINEUX, me demanda brutalement pour quelles raisons étais-je venu en RDC, question à laquelle je répondis par le fait que j'étais venu rencontrer des amis. Ma réponse ne lui satisfaisant visiblement pas, il me reposa la question par 2 fois, comme s'il savait déjà les raisons de ma venue, et que celle-ci ne correspondait pas à ce que je lui disais. Au bout de la 3ème fois, je déclarais que je faisais escale à Kin, et que je partais ensuite voir une précieuse amie à Goma le 30 Décembre. Je n'eu même pas le temps de finir d'épeler Goma, qu'il me déclara que mon visa n'était pas conforme, chose à laquelle je lui répondis qu'évidemment si, il l'était, et que s'il le voulait, il pouvait appeler l'ambassade de RDC à Dakar pour en avoir la confirmation. Il ne voulait rien entendre, et était agressif. J'ai même proposé de lui donner 60 000 francs CFA pour qu'il appelle à Dakar et vérifie mes dires (monnayer un service en Afrique est monnaie courante), il n'écoutait rien, comme si sa mission était toute autre. Il appela plutôt l'un de ses collègues militaires qui m'amena sans ménagement dans un bureau où j'allais être confronté à une ordure anthropomorphique du nom de KITENGE HEMEDI, directeur de la DGM. Ce dernier me regarda avec dureté, ce qui ne m'impressionna guère (il en faut beaucoup plus), et me redemanda qu'est ce que je venais faire au Congo? Je lui adressais les mêmes réponses qu'à l'interlocuteur précédant, et il m'interrompit en me disant que vous n'êtes pas en règle, que mon visa n'est pas valable, sans être capable de me donner plus de détails. Je lui proposais la même chose qu'à l'aîné précédent, à savoir qu'il appelle l'ambassade de RDC à Dakar, et que j'étais prêt à lui donner 60 000 francs CFA pour pour m'excuser du dérangement , et les motiver à appeler. Visiblement, vu son violent refus en ce jour de Noël, il avait du toucher une somme supérieure à la mienne pour me dégager de Kinshasa.



Il me rapporta quelques minutes après notre échange un papier qu'il me demanda de signer, chose que je m'apprêtais à faire, quand, dans un sursaut de lucidité, je constatais que le document était une fiche stipulant mon expulsion, mon refoulement. Mes nerfs montèrent, à un degré qui dépasse l'entendement, et je refusais de signer (voir le document scanné ci dessous), en commençant à hausser le ton. Là, Parmi les officiers présents, un militaire CON-go-LAID pointa son doigt sur mon visage et me conseilla de baisser le ton. ON me sorti du bureau sans ménagement, et me reconduisit dans l'avion qui m'avait amener là, en l'occurrence, Ethiopian Airlines. Hypertendu, je n'arrivais pas à me calmer dans l'avion, et à la colère, une fois ce dernier décollé, succéda l'immense tristesse, d'être recraché tel un glaire, par des frères que je venais aider, prenant de mon temps, au détriment de ma famille qui souhaitait bien m'avoir à ses côtés en cette période de fin d'année.



On me priva de mon passeport, qui fut remis à Ethiopian Airlines, et ce jusqu'à mon retour de Dakar. Je fus immobilisé pendant 2 jours en zone de transit à l'aéroport d'Addis Abbeba, et je serais revenu même plus tôt, si les Ethiopiens n'avaient pas tergiversé, par défaut d'organisation, à me remettre mon billet de départ vers Dakar mercredi plutôt que vendredi. Il me faut néanmoins, dans ce qui est un marasme politique qui ne dit pas son nom, préciser que les Ethiopiens, ont ÉTÉ TRÈS TRÈS corrects avec moi, et certains, déploraient même ce qui m'arrivait.



ÊTRE EXPULSE de SUISSE s'apparentait pour moi à une médaille politique que me décernait mes ennemis, car ils reconnaissaient ma dangerosité vis à vis de leurs intérêts. Être refoulé de KIN ressemble plus à mes yeux à une sonnette d'alarme, à un drame que je vis dans ma chair



A QUI PROFITE CETTE AFFAIRE? QUI EST DERRIÈRE TOUT CELA?



Ces derniers jours m'ont permis de me poser ces questions, et de tenter d'y trouver les bonnes réponses. J'ai lu depuis mon retour, à travers vos mails et vos messages que cette décision émanait du pouvoir Kabila, qui ne voulait pas que je dénonce ses dérives. Il est nécessaire que je corrige cela. Sans vouloir paraître absolutiste, je n'y crois pas vraiment. Je ne comptais pas indexer qui que ce soit, mais simplement donner une analyse panafricaine d'une situation locale lors de mon séjour en RDC. De plus, Kabila n'arrive déjà pas à contrôler qui rentre dans cette immense RDC, aussi bien ses ennemis que ses sympathisants, pensez vous qu'il a le temps de se préoccuper de moi même, Kemi Seba, polémiste panafricain? NON. Je ne suis pas en haut de son agenda, et ce pouvoir a à mon sens d'autres préoccupations, tant il est dépassé par les évènements.



Mais d'autres personnes qui ne veulent pas faire de moi un martyr (ils savent que je serai en terme de symbole plus dangereux mort que vivant) , mais sont conscients depuis 2006 qu'ils doivent absolument me censurer et m'immobiliser, ne veulent pas que je parle du fait que la situation en RDC est en grande partie du à leur basse œuvres, leurs manipulations, et à leurs volonté de continuer tranquillement à extirper le diamant, le cobalt et autres minerais si importants que l'on retrouve en RDC. Ces gens là, cette MAFIA, c'est la même que celle qui a fait pression sur les autorités SUISSES pour m'interdire de rentrer sur leur territoire, la même qui a fait pression sur la justice française pour que je sois condamné plus d'une 10aine de fois de 2005 à 2009. Chez ces gens là je suis plus connu que dans ma propre communauté elle même, plus analysé, et plus compris. Car ils m'ont vu les défier sans peur physiquement (en 2006), et politiquement (depuis 2006 jusqu'à aujourd'hui). Ils savent PARFAITEMENT que mes desseins vont à l'encontre des leurs. Quand l'ancien porte parole du Tsahal en 2009 qu'est Olivier Rafowicz, prend la peine il y a 6 ans de prendre son téléphone pour débattre avec moi à la TV, et tenter de m'insulter, ou que le CRIF me harcèle juridiquement, demande aux présidents de République Chirac et Sarkozy de me mettre hors d'état de nuire LES CHOSES SONT explicites Ces gens là sont nombreux, jamais loin de là où se trouvent NOS RICHESSES. Ces gens là n'ont pas peur de moi à cause d'actions terroristes, mais bel et bien parce qu'ils ont peur de ma capacité à parler, et à dénoncer clairement leurs exactions sous couvert de philanthropie. Ces GENS LA SONT DES SUCEURS DE SANG, comme dirait JÉSUS la SYNAGOGUE DE SATAN, et me considère comme un bug à écraser, avant que je ne prenne trop d'ampleur. En 2006, j'avais 40 sympathisants, en 2012, plus de 8000 déclarés ,et plus encore officieusement. L'Afrique est leur jardin d'EDEN, mais ILS VEULENT FAIRE DU PEUPLE UN TOMBEAU ÉBÈNE Ils n'ont besoin que du sol, et beaucoup moins de ceux qui le foulent (les africains). Voilà pourquoi ils organisent et stimulent des guerres ethniques comptant sur la bêtise de nos dirigeants et l'apathie de la population. Leurs plan fonctionnent à merveille, d'autant plus que l'ÉCRASANTE MAJORITÉ des panafricains n'OSE RIEN DIRE et rien FAIRE contre cette mafia organisée, préférant s'en prendre au "racistes de bases" blanc (qui n'a pas de pouvoir), à la boulangère raciste de France, qui somme toutes, à la droit de ne pas nous aimer comme nous avons le droit de la vomir aussi.





La situation est inquiétante, l'est depuis longtemps, mais va en s'empirant. Je ne m'inquiète pas de ce qui m'arrivera (peu m'importe car j'ai fais un choix), mais je suis très inquiet pour mon continent, et pour tous les dissidents dans leur ensemble. Car les persécutions politiques que je vis depuis des années, seront bientôt le quotidien de toutes celles et ceux, qui, même moins engagés que moi, recevront après avoir eu l'outrecuidance de s'opposer à la MACHINE.



Si mon exemple peut pousser chacun d'entre nous à se dépasser, à repousser ses limites, et à faire disparaître nos peurs, j'aurais gagné, dans le cas contraire, le plan de la bête aura fonctionné.



Je compte repartir (je ne dis ni quand ni comment) à GOMA, car JE N'AI PAS L'HABITUDE QU'ON ME DISE CE QUE JE PEUX FAIRE OU NE PAS FAIRE. J'irai aussi au Mali. Là ou j'estime que l'on a besoin d'un panafricanisme dissident, ANTI-MONDIALISTE, et de terrain.


COMPRENNE QUI POURRA

jeudi 24 janvier 2013

Les familles de déplacés de guerre au Nord-Kivu/RDC crient famine.


L’on peut affirmer sans peur d’être contredit que le soleil brille pour tout le monde sauf pour les milliers de déplacés (se trouvant aujourd’hui dans des camps de fortune) ayant fui les affrontements entre les forces loyalistes et la pléthore des groupes armés (FDLR, M23, Mai-mai) qui sévissent l’est de la RDC depuis belle lurette.  
  
Choix difficile à faire

D’aucuns pensent que faire un choix constitue une tâche limpide. Mais quand il s’agit d’opter pour la peste ou pour le Sida, la tâche devient ardue. Le mieux serait de choisir le moindre mal entre deux maux, dit-on.

Mais, quelque part en RDC, précisément en Province du Nord-Kivu (ventre mou des rebellions violentes) des centaines de milliers de personnes ne savent pas choisir le moindre mal dans leur vécu quotidien.

Ces personnes se sont trouvées devant une situation difficile à surmonter qu’est la guerre dans leurs contrées. Ils devraient donc plier bagage pour se refugier loin des bruits de botte.
Arrivés à destination – dans les périphéries de la ville de Goma - ; ils se sont sentis rassérénés au départ, puis, hélas ils se sont rendu compte qu’une autre situation pire que la première les attendait.

Entre Famine aigue et manque criant d’infrastructures de base !!!

Difficile à ce niveau d’opter pour l’un ou l’autre cas. Tout être humain supportera mal la famine. Mais évidemment, il ne saura résister aux intempéries de tous ordres sans qu’il contracte des maladies. 

Ils sont estimés à près d’un million d’âmes menacés par la faim au Nord-Kivu. Et comme si cela ne suffisait pas, leur santé est précaire et ils dorment à même le sol dans des logis (tente) de fortune. 
Quelques organisations humanitaires s’évertuent à trouver des solutions à leurs problèmes. Ils organisent des foires alimentaires où s’effectuent l’achat et la vente - moyennant des jetons ou macarons - des biens alimentaires et autres non vivres gratuitement. 

D’aucuns observateurs redoutent que l’Etat Congolais a la main mise sur ces organisations. Car, ils sont près d’une cinquantaine à intervenir en faveur des déplacés mais leur aide s’avère toujours insuffisante au regard du nombre d’enfants malnutris et du nombre d’adultes criant famine répertoriés dans les camps de déplacés de Goma.

 Interrogé, un chef de ménage rencontré dans le camp de Mugunga III, le jour de la distribution nous confie ceci : « nous recevons de l’aide bloc par bloc. Mais au regard de la famine excessive ces jours-ci dans ce camp, tout le monde veut être servi le premier pour survivre. L’ordre risque d’être perturbé et les mécontents en complicité avec certaines forces de sécurité se livreront à des pillages après le départ des humanitaires. »

Une autre quadragénaire déplacée plus de trois fois de suite affirme : « cette vie d’éternels assistés nous fatigue, que les autorités rétablissent la paix dans nos contrées pour que nous mangions comme il faut à la sueur de nos fronts ; nos enfants s’accoutument à la mendicité plutôt qu’au travail, chose qui ne nous honore pas ».

« Et ces personnes qui se font passer pour déplacés et reçoivent de l’aide destinés aux déplacées de guerre devraient être repérées par des services de sécurité et sanctionnés par la rigueur de la loi ». Conclut notre interviewée.

« Aucun homme soucieux de moralité, ne peut supporter l’injustice ; Il faut résister » disait H. Thoreau.

Si rien n’est fait pour rétablir dans un délai court la paix dans leurs milieux d’origine, une catastrophe humanitaire inédite sera enregistré dans ces camps de déplacés de guerre.
 
Si la liberté est bonne pour l’un, elle est bonne pour tous (M.L. King). 
Stratégie de manipulation de masses selon Noam Chomsky: 
1.La stratégie de la distraction. Elément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l'attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d'informations insignifiantes. 

2.Créer des problèmes, puis offrir des solutions
Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. 
Comment lutter contre cette stratégie chère amie africaine??? Soyons éveillés.

mardi 22 janvier 2013

Voirie urbaine de Goma/RDC: Honte provinciale

Poussière toxique depuis qu'on a détruit le peu de macadam d'antan. Depuis lors, la construction appartient désormais à l'histoire. OUBLI TOTAL. A certains endroits des travaux avancent à pas de tortue. 

vendredi 18 janvier 2013

SOUVENIR SOUVENIR, VOLCAN NYIRAGONGO SUR SCÈNE


 17.01.2002 - 17.01.2013, 11 ans jours pour jours que la ville de Goma en Province du Nord-Kivu/RDC vivait une catastrophe naturelle inédite.
Le Volcan Nyirangongo crachait sa lave à travers des couloirs (fissures) identifié(e)s pour la plupart en plein centre ville de Goma (Quartier Office, Q. Les volcans). Maisons, écoles, véhicules touts était réduits en roches volcaniques (laves). Plusieurs cas de malades souffrants de tension et de dépression ont été enregistrés pour ceux qui n'ont pas su se contenir face à cette contrainte de repartir à zéro en termes d'investissements. Les habitants avaient pris le large vers la ville voisine de Gisenyi au Rwanda pour peu de temps, d'autres ont préféré se diriger vers Minova au Sud-Kivu ou camper sur place à Goma où la menace n'était pas forte (vers Kyeshero, Himbi, Ndosho). Depuis lors, des mécanismes d'alerte (mitigés car certaines personnes incultes se livrent régulièrement à des vols des matériaux sensibles)en cas d'éventuelle éruption sont déjà mis en place par l'Observatoire Volcanique de Goma. En ce 17.01.2013, les habitants de Goma s’accommodent à vivre avec cette menace perpétuelle non sans peur mais ils sont là; à l'instar du Japon et de l'Italie où les éruptions volcaniques sont fréquentes et les habitants ne se fatiguent pas de construire des bâtiments et autres usines.

lundi 14 janvier 2013

SAUVONS CETTE VIE EN DANGER

S.O.S GESTE pour sauver la Petite Esther (Goma/RDC) fillette de 3 ans souffrante d'une tumeur inquiétante "Rhabdomyosarcome embryonnaire" au niveau de sexe.
Pour l'instant, elle se retrouve avec sa mère et son médecin (00243818538108) à Kinshasa aux cliniques Ngaliema en attendant son acheminement vers l'Inde pour des soins appropriés. La semaine écoulée, vous (internautes de bonne volonté) avez contribué à hauteur de 1.100$. La famille (0243990563311) a été ravie de cet acte généreux mais toutefois beaucoup reste à faire. Agissons toujours. Pour ceux qui sont animés de compassion et prêts à donner quelque chose, peu importe le montant, peuvent appeler/sms ces numéros : +243 81 26 23 734, +243 99 400 48 69 ou par mail à eugenemira@gmail.com Il y a plus de joie à donner qu'à recevoir dit-on. Que Dieu vous bénisse.

mercredi 9 janvier 2013

SOS SOS SOS : UN GESTE POUR LA PETITE ESTHER

Chers COMPATRIOTES;Comme vous le voyez sur la photo ci-dessous, une âme d’une compatriote de 3 ans, une fillette nommée Esther de Goma au Nord-Kivu/ RDC est dans une situation de santé physique inquiétante. En effet, née d’un père (maçon) et d’une mère (sans travail), la petite Esther est attaquée d’une tumeur inquiétante "Rhabdomyosarcome embryonnaire" au niveau de sexe. L’hôpital Docs (B John INIPAVUDU 00243 997739299(wenepa@yahoo.fr) qui le suit médicalement dit qu’au Congo la petite ne peut être sauvée et qu’il faut des soins en Inde ou en Afrique du Sud par exemple. Cet hôpital et la famille de la patiente tendent la main à toute personne de bonne foi à pouvoir faire un geste pour sauver cette âme.
Le groupe Parlons-En sur facebook, d'autres groupes et citoyens du monde de bonne volonté lance un appel à mobilisation générale pour réunir les fonds nécessaires et ainsi traduire notre amour en action en redonnant à la petite Esther la chance de retrouver sa santé. Pour ceux qui sont animés de compassion et prêts à donner quelque chose, peu importe le montant, peuvent appeler/sms ces numéros : +243 81 26 23 734, +243 99 400 48 69 ou par mail à eugenemira@gmail.com, « L’union fait la force », ne négligeons pas les 100Fc, 500Fc, 1000Fc ou 1$, 5$, 100$ que nous allons offrir par ce qu’en nous cotisant c’est possible de réunir un montant qui va permettre son évacuation vers l’extérieur du pays. Sa vie est en danger nous devons tous agir!

lundi 7 janvier 2013

VŒUX DE NOUVEL AN 2013 CONFUS ET FANTAISISTES AU NORD-KIVU/RDC.


La solution idoine en ce début d’année 2013 est loin de se trouver dans cette traditionnelle accoutumance des autorités locales, nationales et internationales de transmettre des souhaits mais plutôt de les traduire en actions souhaitées par leur population.

Vœux de paix, bonheur, santé, prospérité, abondance, succès, longévité, dignité etc. 
A quoi sert cet exercice si jamais rien de concret n’est pensé ou réalisé la minute par nos autorités ? S’interroge un jeune de Bulengo, camp de déplacés à Goma.
Pendant que d’autres enfants et adultes confondus font des excès de tables le jour de la saint sylvestre, à Goma dans les camps des déplacés d’autres font les excès de faim et de soif au quotidien. Quel fossé ? Où est partie la solidarité africaine ? Seule la solidarité humanitaire de quelques organisations internationales subsiste au grand dam des non inscrits sur les listes élaborées en prélude de l’octroi des vivres et non vivres. Les derniers arrivants sont ignorés et compliquent les calculs des humanitaires. Dieu aidant, un deuxième round sera pensé mais ce n’est pas sûr. 

Messages des vœux tombés dans les oreilles des sourds à Goma au Nord-Kivu

Sans ambages, les autorités congolaises ont lancé au travers des médias à tous les citoyens confondus des Vœux de bonheur en cette nouvelle année 2013, pour ceux qui ont le malheur comme mode de vie dans des camps de fortune de par l’avilissement leur imposé au regard des morts, vols, viols, et autres exactions commis sous leurs regards impuissants.
Vœux de santé en 2013, lorsque toutes sortes de pathologies pourtant curables sous d’autres cieux astreignent des milliers d’âme à vivre précairement. Malaria, choléra, malnutrition etc. Vœux de paix et prospérité alors qu’ils sont estimés à huit cents milles si pas un million selon le rapport de la coordination humanitaire Ocha en fin 2012 à refléter l’image et à incarner les retombées des guerres folles qui les condamnent à l’errance perpétuelle et à la survie dans des camps comme s’ils étaient les damnés de la RDC.

Eux, ce sont les déplacés internes ayant fui les affres de la guerre ineffable dans leurs villages d’origine vers les centres urbains partout en Province du Nord-Kivu opposant depuis belle lurette les groupes armés étrangers et milices nationales (FDLR, ADF-Nalu, Raiya Mutomboki, Mai-mai etc.) aux forces loyalistes congolaises (FARDC) et depuis peu en  avril 2012 à la rébellion du M23.

Ils ont droit d’espérer ; ça au moins c’est gratuit et garanti à tous

Ces déplacés rencontrés le jour de Noel 2012 formulent des Vœux d’espoir pour cette année 2013. « Que la croix soit mise à ce chemin de croix qu’est la guerre ; nous imposée. Ceci, ne se peut être possible que par une diplomatie forte et un échange franc entre protagonistes. Dans nos milieux d’origine Tout est assuré quand il n y a pas des bruits de botte » ; nous révèle une quadragénaire rencontrée dans le camp de Mugunga I à Goma. Le « Tout » est ici relatif. Il traduit à en croire notre interviewée ; l’assurance de quoi mettre sous la dent régulièrement malgré les changements climatiques et quelques conflits coutumiers anodins, le logement (maisons sans tôles mais avec paille) bien qu’il semble précaire aux yeux des citadins, soins de santé primaires malgré la distance à parcourir pour atteindre les postes de santé  le plus proche, etc. Cette situation semble corroborer ce dicton qui dit que : « Le pauvre en milieu urbain est plus pauvre qu’un pauvre en milieu rural. »
Rendons à l’avenir ce qu’on lui a pris et tirons le meilleur de l’avenir disait J. ATTALI dans la Brève histoire de l’avenir.
« Celui qui rend un humain incapable de rêver le rend débile » selon une maxime.
Ces personnes déplacées, innocentes pour la plupart, Rêvent un mieux être cette année 2013.

Chanta Faida.
Goma, 07 janvier 2013