vendredi 30 novembre 2012

RDC, INSECURITE GRANDISSANTE A GOMA

RDC : ces journées et nuits cauchemardesques à Goma. A qui incombe la faute ? 

Depuis près de 72 heures déjà, les habitants de la ville de Goma sont contraints d’assister impuissamment à des tueries ciblées ou non, des pillages ciblés ou non, des arrestations et d’autres actes de vandalismes. 
« Officiellement », la liberté de pensée, d’expression, d’opinion et de presse sont garanties par le nou
veau régime du M23 qui a libéré ou occupé (selon la tendance de chacun) nous confie un observateur sur place à Goma.
A qui incombe la faute ? Les autorités compétentes contactées par nos sources n’y vont pas par quatre chemins ou par le dos de la cuillère pour pointer du doigt les 1125 prisonniers relâchés le mardi à la prison centrale de Munzenze à Goma. Néanmoins pour les biens publics pillés, certaines autorités confirment que ce sont les butins de guerre. Ces anciens criminels, violeurs, voleurs qui ont recouru à leurs anciennes armes à feu et tenues militaires pour ceux qui l’étaient sont désormais recherchés pour rejoindre leurs cellules dans un délai court.
C’est la solution envisagée pour mettre fin à ces journées et nuits noires à Goma.
La bonne foi est donc exigée. Malheur au peuple si ces derniers (criminels, voleurs et autres fauteurs de troubles) prennent leurs temps avant de se conformer à la norme de bonne foi.
Ni Kinshasa, ni le M23 aucun de ces deux protagonistes n’est pour le peuple !!! Ils combattent contre les personnes et non pour le peuple ; nous confie une analyste à Goma. « On est là mais on ne sait pas où on est ? »

mardi 27 novembre 2012

Seule l'aile militaire du M23 pourrait se retirer de Goma.


Résumé de la conférence de Presse du M23 ce mardi 27.11.2012

RUNIGA Président du M23 était face aux journalistes de toute obédience et tendance ce mardi à Goma.
Mardi 27.11.2012 dans la grande salle de l'Hôtel Ihusi à Goma/Nord-Kivu/RDC; Jean Marie RUNIGA président du Mouvement du 23 Mars, mouvement qui contrôle depuis Mai 2012 le Territoire de Rusthuru en Province du Nord-Kivu et depuis peu (20.11.2012) la ville de Goma capitale provinciale et la localité de Sake située à plus de 27 km de Goma ; était devant la presse tant nationale qu’internationale présente dans la ville touristique.
Il a commencé par remercier son équipe militaire qui a fait preuve de professionnalisme dans la prise de Goma. Ensuite, il a remercié la population de Goma qui a accueilli favorablement le M23 en sauveur.  
Par la même occasion, il a annoncé l’élévation du colonel Baudouin Ngaruye au rang de général dans l’Armée Révolutionnaire du Congo. Et il a promu la publication très prochainement de la promotion de certains autres officiers supérieurs.
Il a révélé que le samedi 24.11.2012, ils (délégation M23) se sont rencontrés à Kampala sous la supervision de Museveni président de la République Ougandaise avec le président Joseph Kabila.
Les échanges ont duré plus de deux heures. Et ils ont trouvé un terrain d’attente sur la négociation sauf qu’ils devraient poursuivre le lendemain lorsque hélas la partie de Kinshasa a pris la poudre d’escampette.
Il a tenu à préciser aux chevaliers de la plume présents dans la salle que leurs revendications portent sur les accords du 23 mars 2009 à Goma mais seulement qu’il s’est passé beaucoup de choses entre 2009 et 2012. Des questions fondamentales de la nation.
Entre autres : la mauvaise gouvernance qui a élu domicile dans l’appareil public de l’Etat congolais, la corruption à tous les échelons même au sein de l’armée ; les conditions sociales des citoyens qui deviennent inacceptables ; l’absence des routes qui relie la majorité des provinces à la capitale congolaise mis à part le Bas-Congo et le Bandundu ; seul la voie aérienne, le manque d’infrastructures scolaires et sanitaires à part celles légués par les belges ; la paupérisation des fonctionnaires étatiques, la croissance du phénomène enfant dans la rue, l’insécurité physique avec les groupes étrangers avec la complicité de Kinshasa à l’instar du FNL, FDLR, et LRA et l’insécurité alimentaire ; l’injustice.
Bref face à toutes ces questions, ils sont fatigués de négocier en solo avec le président Kabila d’où la nécessité d’un dialogue national qui rassemblera en format réduit la société civile, l’opposition, le président Kabila et le M23.
Questions des journalistes :
Q/Qui reconnaissez-vous comme chef de l’Etat Congolais?
R/la vérité des urnes était claire : c’est Monsieur Etienne Tshisekedi
Q/ Qui vous appuie en munitions ?
R/ Nos partenaires sont les FARDC et Kabila car ils abandonnent tous leurs armements en temps de combat.
Q/ Alliez-vous vous retirez de Goma comme l’exige Kinshasa et l’opinion internationale?
R/ Pas maintenant avant que Kinshasa accepte le dialogue qui constitue un préalable avant toute chose. L’aile militaire oui mais pas l’aile politique, surtout qu’on craint une insécurité dans la ville de Goma si on bougeait.
Q/ Qui supportera le coût des négociations si jamais elles seront envisagées ?
R/ La CIRGL
Q/ Avez-vous été recruté par James Kabarebe ? Est-il satisfait de vos prestations ?
R/ Non. Kabarebe est Rwandais. La crise actuelle est congolo-congolaise.
ETC.