"Goma, 7h30, la Police GMI revient sur le lieu de la manifestation avec deux jeeps 4X4 policiers (armés jusqu'aux dents). Les élements de Cette unité de GMI ont menacé de tirer. Ils ont quitté leur véhicule avec brutalité, ils étaient à quarante à peu près. Ils nous ont escortés jusqu'à la Paroisse Carmel avant nous de nous proposer d'aller à la mairie mais curieusement ils nous amener au bureau de la Police P2 où on a subi des intimidations. 5 minutes après, ils nous ramenés au siège de l'assemblée Provinciale du Nord-Kivu; oùn ous avons rencontré le vice président de l’assemblée provinciale, le maire de la ville, le commandant ville de la PNC, le responsable de la TRAMINCO (société de construction de la voirie) et le président de la société civile ville de Goma. Prenant la Parole, le responsable de la TRANMINCO a affirmé que la semaine prochaine les travaux d’asphaltage démarreront sans faute sur l'ensemble de la voirie (10,5km) ensuite le plan d'exécution des travaux sera remis aux élus du Nord-Kivu. Le Président de la société civile? Ville de Goma, Gautier, s'exprimant à son tour a tenu a rappelé aux parties concernées que la date butoir des travaux d'asphaltage est fixée au 28.03.2013. Le Maire de ville (Kundos) a instruit le commandant ville de la Police d'interpeller le Major Malumba qui nous a supplicier et saisi nos biens hier dans la soirée. "
vendredi 22 février 2013
Goma/RDC: MANIFESTANTS NON VIOLENTS INQUIÉTÉS LA NUIT DU 21 Février 2013
FLASH: Goma/RDC. La Police a réprimé dans la violation totale des droits humains, les manifestants (une quinzaine) vers 21h00 au siège de l'Assemblée Prov du Nord-kivu. En plus des coups et blessures, nous avons perdu Téléphones, caméra, chaussures, provision, tentes, etc. 2 ème jour Sit-in des jeunes (dossier voirie urbaine à refaire et manque d'eau potable) depuis le 21/02/2013 au Bureau de l'Assemblée Provinciale du Nord-Kivu à Goma.
Au cours de cette nuit (du 21 au 22/02/2013), nos compatriotes de la police (PNC) ont choisi le camp adverse alors que nos préoccupations (eau potable et routes) sont aussi les leurs; après tout ce sont des citoyens (humains) au même titre que nous (jeunes intrépides de la Lucha).
Nous devons braver la peur et nourrir en nous l'esprit de sacrifice pour prétendre changer les choses.
IL FALLAIT QUE CELA SOIT FAIT, ET IL N Y AVAIT PAS ASSEZ DE GENS POUR LE FAIRE. UNE ONCE DE PRATIQUE VAUT PLUS QU'UNE TONNE DE DISCOURS.
CES JEUNES INTRÉPIDES NON VIOLENTS A GOMA/RDC SONT ENCORE SUR LE LIEU DE LA MAINIFESTATION.
Pour tout contact, appelez ou envoyer un sms à LA LUCHA au 099 4645 977 ou un email à lucha.rdc@gmail.com ou encore aimez la page de la lucha sur Facebook : LUCHA, RD CONGO. Le changement commence par chacun d'entre-nous. Ce n'est pas aux autres de l'apporter, c'est à chaque citoyen qui aime son pays d'y contribuer par un acte, aussi petit ou symbolique soit-il. Alors, n'attendez pas, n'hésitez pas. Un autre Congo est possible, si nous osons y oeuvrer dès maintenant. A la Luca !
jeudi 21 février 2013
JEUNES DE GOMA/RDC ENGAGES POUR LA TRANSFORMATION SOCIALE
IL FALLAIT QUE CELA SOIT FAIT, ET IL N Y AVAIT PAS ASSEZ DE GENS POUR LE FAIRE.
Grande manifestation (Sit-in) des jeunes (dossier voirie urbaine à refaire et manque d'eau potable) ce 21/02/2013 au Bureau de l'Assemblée Provinciale du Nord-Kivu à Goma.
UNE ONCE DE PRATIQUE VAUT PLUS QU'UNE TONNE DE DISCOURS.
CES JEUNES INTRÉPIDES NON VIOLENTS A GOMA/RDC SONT DEJA SUR LE LIEU DE LA MAINIFESTATION
Pour tout contact, appelez ou envoyer un sms à LA LUCHA au 099 4645 977 ou un email à lucha.rdc@gmail.com ou encore aimez la page de la lucha sur Facebook : LUCHA, RD CONGO. Le changement commence par chacun d'entre-nous. Ce n'est pas aux autres de l'apporter, c'est à chaque citoyen qui aime son pays d'y contribuer par un acte, aussi petit ou symbolique soit-il. Alors, n'attendez pas, n'hésitez pas. Un autre Congo est possible, si nous osons y oeuvrer dès maintenant. A la Luca !
Grande manifestation (Sit-in) des jeunes (dossier voirie urbaine à refaire et manque d'eau potable) ce 21/02/2013 au Bureau de l'Assemblée Provinciale du Nord-Kivu à Goma.
UNE ONCE DE PRATIQUE VAUT PLUS QU'UNE TONNE DE DISCOURS.
CES JEUNES INTRÉPIDES NON VIOLENTS A GOMA/RDC SONT DEJA SUR LE LIEU DE LA MAINIFESTATION
Pour tout contact, appelez ou envoyer un sms à LA LUCHA au 099 4645 977 ou un email à lucha.rdc@gmail.com ou encore aimez la page de la lucha sur Facebook : LUCHA, RD CONGO. Le changement commence par chacun d'entre-nous. Ce n'est pas aux autres de l'apporter, c'est à chaque citoyen qui aime son pays d'y contribuer par un acte, aussi petit ou symbolique soit-il. Alors, n'attendez pas, n'hésitez pas. Un autre Congo est possible, si nous osons y oeuvrer dès maintenant. A la Luca !
PROBLEME DES ROUTES
ET DE CARENCE D’EAU POTABLE DANS LA VILLE DE GOMA :
NOUS EXIGEONS DES « ELUS
DU PEUPLE » UNE ACTION IMMEDIATE !
Mémorandum de la jeunesse de Goma à
l’endroit de l’Assemblée provinciale du Nord-Kivu
Goma, le 21 février 2013
Résumé
Nous, jeunesse de la ville de Goma, membres de différentes
organisations et structures des jeunes, à travers notre mouvement dénommé Lutte
pour le Changement (LUCHA), débutons ce jour un sit-in au siège de l’assemblée
provinciale du Nord-Kivu, jour et nuit, pour une période indéterminée, jusqu’à obtenir de nos élus qu’ils
accomplissent leurs attributions et mettent en œuvre toutes leurs prérogatives
constitutionnelles et légales pour :
1. Que les travaux d’asphaltage des
principaux axes routiers de Goma (10,5 km), qui durent depuis deux ans et
causent au million de Gomatraciens des peines inouïes, soient achevés au plus
tard le 15 mars prochain ;
2. Que la question de la carence d’eau
potable dans nos quartiers trouve une solution définitive au cours de leur prochaine
session ordinaire.
Sans quoi la population de Goma tout entière, que nous appelons à nous
rejoindre dans ce mouvement, va conclure à leur défaillance et leur inutilité et exiger purement et
simplement leur démission.
Nous demandons aux députés nationaux et provinciaux du Nord-Kivu, en
particulier ceux élus dans la circonscription de la ville de Goma, de soutenir
publiquement notre action. Nous les jugerons à leurs actes.
I.
La
situation et ses conséquences
La ville de Goma, jadis auréolée
du noble surnom de « capitale touristique de la RDC », est devenue depuis
quelques années méconnaissable et invivable, à cause de l’état de ses routes et
du manque criant d’eau potable, entre autres choses.
Les travaux de rénovation de la
voirie urbaine de Goma ont débuté en février 2011, et la première phase portant
sur 10,5 kilomètres de route, et exécutés par l’entreprise TRAMINCO devaient se
terminer le 26 février 2012. Mais jusqu’à ce jour, seulement quelque 2
kilomètres faits à la hâte durant la période électorale (octobre 2011) sont
asphaltés.
Depuis la conception du projet de
réfection de la voirie urbaine jusqu’à ce jour, tout se passe dans l’opacité
totale. En particulier, les citoyens ne savent ni le montant total prévu, ni le
montant décaissé jusqu’ici pour l’exécution de ces travaux, ni la procédure qui
a été suivie pour l’attribution du marché à la TRAMINCO, … Ce qui contrevient
aux exigences de transparence et de bonne gouvernance dans un Etat
démocratique.
Quant à l’eau potable, alors que
Goma est une ville lacustre, seulement 20 à 30 pourcent de la population ont
accès à l’eau potable, et encore de façon intermittente. Après avoir inhalé et
s’être imbibé de poussière ou de boue, la majorité du million de Gomatraciens
ne peuvent même pas entretenir correctement leur corps et leurs vêtements. Les
maladies dites des « mains sales » se sont sensiblement développées
et continuent d’emporter des vies humaines, surtout des femmes et des enfants (exemple,
le choléra a déjà tué plusieurs personnes dans le camp Katindo).
La route de l’aéroport, l’avenue
du commerce et l’avenue dite « route de Sake », qu’on avait dépouillée,
il y a deux ans, de l’ancien modique bitume en un rien de temps, sont devenus
des champs de poussière, de trous béants et de boue, alors que ces tronçons
constituent les axes principaux de notre ville. Depuis deux ans donc, nous
endurons une situation intenable, aux conséquences sanitaires, économiques et
sécuritaires incalculables :
-
Développement
de maladies dues à la poussière volcanique inhalée depuis tant de temps ainsi
qu’aux secousses causées par les trous, en particulier pour les personnes qui
sont sur la route toute la journée (motards, taximen, commerçants). Des
pathologies comme la pneumoconiose, les hémorroïdes, le choléra et l’asthme se
sont considérablement développées, ainsi que des cas d’avortements précoces des
femmes. Des spécialistes prédisent même des conséquences plus graves à
l’avenir, notamment des cancers suite à la poussière volcanique.
-
La
contamination des aliments vendus à découvert le long des routes. Or, à cause
de la pauvreté, la population n’a d’autre choix que de continuer à les
consommer ;
-
La
détérioration des articles divers vendus dans les boutiques et magasins le long
des routes principales, ainsi que la détérioration anormalement rapide des
véhicules et autres engins de locomotion de la population ;
-
La
multiplication des accidents de circulation, causant morts et blessés, que
l’Etat ne peut même pas prendre en charge ;
-
Le
gaspillage des moyens de l’Etat, fruits de nos efforts, pour faire deux ou
plusieurs fois le même travail (pose de bordures, de gravier, …) ou arroser les
routes (le peu de fois qu’on l’a fait) ;
-
Etc.
II.
Attitude
des autorités et responsabilités
Les institutions provinciales
actuelles (assemblée provinciale et gouvernement provincial) ont été mises en
place il y a de cela sept ans. Elles sont les premières institutions mises en
place démocratiquement, et à ce titre le peuple que nous sommes en attendait
beaucoup. Mais pendant longtemps, alors que la population faisait des
réclamations, les autorités provinciales et centrales se sont rejeté la
responsabilité.
Or, au regard de la constitution
de la République (notamment l’article 204, literas 11, 24 et 26) et des lois
sur la décentralisation et la libre administration des provinces, les questions
de voirie urbaine et de production et distribution d’eau potable sont de la
compétence exclusive de la province.
La même constitution fixe les
attributions et les pouvoirs de l’assemblée provinciale. Entre autres choses,
elle guide et contrôle l’action de l’exécutif provincial. Les députés sont les
porte-parole de la population. Pourtant, face à ces problèmes, nos députés
n’ont encore rien dit, rien fait, ou presque. Le 6 novembre 2012, nous avons adressé aux députés provinciaux du
Nord-Kivu une lettre ouverte, dans
laquelle nous attirions déjà leur attention sur le problème de la voirie
urbaine de Goma, et requérions leur intervention. Aucune suite jusqu’à ce jour.
Nous voulons leur accorder pour la dernière fois le bénéficie du doute et
croire qu’ils ne sont pas insensibles à notre situation, et qu’ils n’ont pas
encore renoncé à leurs attributions, ni hypothéqué leurs prérogatives.
III.
Exigences
Nous sommes à bout de patience, cette
situation ne peut plus durer. Et nos premiers interlocuteurs ; ceux à qui
le nous avons délégué notre pouvoir, et qui sont constitutionnellement et
légalement les seuls habilités à intervenir efficacement, ce sont nos députés
provinciaux. Ce sont eux qui ont élu le gouverneur et le vice-gouverneur et
investi le gouvernement provincial. C’est eux qui sont censés les contrôler et
les sanctionner en cas de besoin.
C’est pourquoi nous exigeons de
l’assemblée provinciale ce qui suit :
1.
En ce
qui concerne les routes :
a.
Qu’en
attendant le début de la session ordinaire, le 15 mars prochain, le
Bureau de l’assemblée provinciale puisse se réunir en urgence et prendre des
mesures concrètes pour obtenir des organes concernés que les travaux de
réfection des principaux axes routiers de la ville entamés en 2011 soient
asphaltés (et bien asphaltés) au plus tard le 15 mars 2013 (axe Rond-point
Signers – Terminus Katindo, axe Rond-point Signers – Rond-point Rutshuru et axe
Rond-point Rutshuru – Aéroport de Goma). Au besoin, qu’une session
extraordinaire soit convoquée à cet effet.
Dans le cas
contraire, nous tiendrons pour complices de notre malheur chacun des députés
provinciaux, et exigerons leur démission pure et simple.
b.
Qu’une
commission d’enquête parlementaire soit immédiatement constituée,
conformément aux dispositions des articles
175 à 185 du règlement d’ordre intérieur de l’assemblée provinciale, en vue
de clarifier tous les
dysfonctionnements observés dans la conception et l’exécution du projet de
réfection de la voirie urbaine de Goma, d’établir toutes les responsabilités et
de sanctionner ceux qui doivent l’être.
c.
En attendant, et dans l’immédiat, que le Bureau de l’assemblée provinciale
pèse de tout son poids pour que les
voies de déviation actuellement utilisées soient redéfinies pour faciliter le
transport, atténuer les risques d’accidents dans les quartiers et rendre
raisonnable le prix du transport public. Pour cela, nous
suggérons qu’une voie à sens unique soit ouvert entre le carrefour TMK et
l’hôpital général pour que les véhicules qui vont de Katindo au centre-ville
puissent y aller directement, et déboucher sur la route du Cercle sportif en
passant par la Fondation Damien et le stade Afia. Ainsi, la route Cercle
sportif-Instigo-Enaf-TMK sera réservée aux véhicules qui rentrent du centre-ville
vers Katindo. Les petites routes du quartier dit TMK qui resteront utilisées
pour la déviation doivent être au moins aménagées sans délai de sorte à les
rendre raisonnablement praticables.
2.
En ce
qui concerne l’eau potable :
Nous ne quitterons
pas le siège du Bureau de l’assemblée provinciale tant que celui-ci ne se sera
pas engagé solennellement et publiquement, à faire inscrire en ordre de
priorité la question de la carence d’eau potable dans la province du Nord-Kivu,
et dans la ville de Goma en particulier, sur l’agenda de la prochaine cession
ordinaire. Concrètement, nous voulons voir l’eau potable couler dans nos
robinets d’ici la fin du mois de mars. C’est possible. A nos députés de régler
les détails avec le gouvernement qu’ils ont investi pour que ce soit fait.
Sinon, encore une fois, nous les considérerons comme complices ou inaptes et
exigerons leur démission.
LA LUCHA, qu’est-ce ?
LA LUCHA est un
mouvement d’action citoyen, non-violent, et autonome (sans aucun parapluie politique,
financier ou idéologique). Il est composé de jeunes intellectuels qui n’ont en commun
que trois choses essentielles : 1) notre passion pour le
Congo ; 2) notre révolte face à la situation, et 3) notre détermination
à contribuer au changement des choses plutôt qu’à les subir, à nous plaindre ou
encore à attendre qu’hypothétique « sauveur » pour nous délivrer.
Nous refusons toute
récupération politicienne de nos actions (nous nous assumons). Nous mettons aussi
en garde toutes les autorités civiles et militaires contre toute entrave à l’exercice
de notre liberté de manifester pacifiquement et à notre droit légitime d’exiger
de nos élus des comptes, ainsi que contre toute velléité d’intimidation, d’arrestation
ou de violence à notre encontre, pendant ou après cette manifestation. Le
sit-in se fera de jour comme de nuit, à partir de ce jeudi 21 février 2013,
pour une période indéterminée.
vendredi 15 février 2013
TESTAMENT D’UNE JEUNE CONGOLAISE A SES CONCITOYENS
|
IDEES ET PROPOSITIONS POUR UNE PAIX
DURABLE EN RDC, DANS LA SOUS REGION DES GRANDS LACS AFRICAINS, et DANS LE
MONDE.
IDEES
Nul n’ignore qu’actuellement la RDC
n’est pas gérée par ses propres filles et fils.
Du système éducatif en passant par
l’armée, l’emploi des jeunes, les infrastructures, le social, le développement
et la coopération, aucun secteur ne fonctionne normalement.
A mon humble avis, nous citoyens
congolais devrions repenser nos modes de pensée et d’action politiques.
Pour que la paix règne en RDC d’une
manière pérenne :
- il sied de penser le travail sur
la mentalité du peuple congolais.
« On ne libère pas un peuple
mais un peuple se libère. » Dit-on
Bannir le tribalisme, la
discrimination et la division entre le peuple constitue une voie inéluctable à envisager
pour le dénouement de la crise congolaise.
Nous sommes condamnés par
l’histoire à vivre en parfaite harmonie avec nos neufs pays voisins. L’option
militaire en temps de crise devrait être la dernière de voies à envisager pour
mettre fin à toute sorte de conflit.
- il importe de réformer le système
éducatif congolais. Apprendre aux jeunes congolais la vraie histoire du pays.
« Un peuple sans histoire est un peuple sans âme ». Dit-on
L’heure n’est pas aux balbutiements
en matière de recherche de paix durable, mais plutôt à la phase d’action.
Le monde est en pleine phase de
crise, personne ne viendra sauver ce peuple congolais.
- il est indispensable et urgent de
former la jeunesse à la culture politique loyale.
PROPOSITIONS
-
Neutraliser
le tribalisme meurtrier dans tout l’homme et tout homme : nos ethnicismes meurtriers
ancrés en nous.
-
Améliorer
les relations diplomatiques avec tous nos pays voisins.
-
Songer
une entité régionale stable qui aboutira plus tard à l’Etat Nation Africaine.
ROLE QUE DOIVENT JOUER LES JEUNES.
ROLE QUE DOIVENT JOUER LES JEUNES.
Les jeunes doivent travailler mains
dans la main et dans l’unité pour redorer l’image ternie de la RDC.
Nourrir en eux l’esprit patriotique
et se cultiver d’une manière assidue.
Mener des actions non violentes
dans le cadre d’expression démocratique.
LE GOUVERNEMENT
Le mode de gouvernance à l’aune du
mensonge doit être supprimé dans le chef de nos autorités. Des débats publics
doivent être pensés.
L’usage rationnel des ressources
naturelles que regorgent la RDC doit être de mise. La dotation des moyens
conséquents à tous les services publics doit être garantie
LES PAYS DE LA SOUS REGION
Doivent promouvoir la diplomatie et
la coopération équitable en tout temps.
Doivent envisager un dialogue franc
sur la cohabitation pacifique.
Et songer à la mise sur place de
l’Etat-Nation Africaine.
ET LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE
Doit concourir à la gestion
rationnelle des ressources des pays en voie de développement en appuyant les
priorités ressenties à la base.
GOUVERNEMENTS INTERNATIONAUX
Coopérer dans la transparence avec
les pays en voie de développement.
Chantal faida Mulenga-byuma.
Goma, 15.02.2013
mardi 12 février 2013
DES RAPTS RECURRENTS ET INQUIETANTS A BENI/NORD-KIVU/RDC
A Béni on enlève sans ambages les paisibles citoyens.
Après l’enlèvement de trois prêtres en date du 20.10.2012 à Béni c’est le tour de 8 civils de subir le même sort en revenant de leurs champs, ce 11.02.2013, nous renseigne nos sources proches des victimes.
Pour rappel, les Prêtres assompnistes, Jean-Pierre Ndulani, Anselme Kakule
Wasukundi et Edmond Kisughu, tous prêtres de la Paroisse Notre Dame des Pauvres
de Mbau et la sentinelle du presbytère ont
été enlevés l’année dernière dans des
circonstances peu claires. L’attaque n’a jamais été revendiquée ; mais
certaines sources nous ont renseigné que des rebelles ougandais ADF-NALU
seraient à l’origine de ce rapt.
Comme si cela ne suffisait, deux couples et quatre hommes viennent
d’être kidnappées récemment toujours à Béni par ces mêmes auteurs (présumés
ADF-NALU). Alors qu’ils revenaient de leurs champs où ils extrayaient l’huile
de palme.
Contactés, les autorités politico-militaires
déclarent l’ouverture d’une enquête.
La société civile du lieu affirme que ce cas porte à 90 le nombre des
personnes kidnappées en une année et qui sont demeurées introuvables jusqu’à ce
jour.
Mon inquiétude demeure celle de savoir si nos
autorités congolaises ont les problèmes de leurs gouvernés à cœur comme c’est
le cas dans d'autres pays ???
CH.F.
lundi 4 février 2013
CARTON ROUGE au Gouverneur du Nord Kivu JULIEN PALUKU KAHONGYA.
« Trop
c’est trop, il doit partir cette fois-ci ». Cette phrase sort depuis
janvier dernier sur, si pas toutes les lèvres, du moins de la majorité
des habitants du Nord-Kivu qui ont préféré exprimer leur raz-le-bol au regard
de la gestion calamiteuse de la province par Monsieur Julien Paluku au travers
d’une pétition.
« Plus que
question de jours avant son éviction à la tête de la province du
Nord-Kivu » affirme une quadragénaire rencontrée, carte d’électeurs en
main, au centre ville de Goma, - vers Jolie Hôtel où est positionné un autre
lieu de récolte des signatures -, signant la pétition.
Eveil de conscience en marche au Nord-Kivu
En province du Nord-Kivu, circule, ces jours ci, une pétition exigeant la démission de l’actuel chef de l’exécutif provincial de ses fonctions. L’initiative est venue des partis politiques de l’opposition mais depuis peu, toutes les autres couches de la population y adhèrent massivement. Agents de l’Etat, artistes, opérateurs économiques, etc.
En province du Nord-Kivu, circule, ces jours ci, une pétition exigeant la démission de l’actuel chef de l’exécutif provincial de ses fonctions. L’initiative est venue des partis politiques de l’opposition mais depuis peu, toutes les autres couches de la population y adhèrent massivement. Agents de l’Etat, artistes, opérateurs économiques, etc.
Plus précisément
dans les villes de Goma, Béni et Butembo, villes phares et stratégiques de la
province du Nord-Kivu.
« Ceci est
constitutionnel, conformément à l’Article 27 de la constitution (de 2006 révisée
en 2011) de la RDC. 100.000 signatures exigées des citoyens majeurs de cette
partie de la RDC et le dossier sera traité à l’hémicycle provincial »,
nous confie un notable appuyant l’initiative de la pétition.
« Encore faut-il que les élus provinciaux se passent
des pots de vins du concerné pour que le processus aboutisse » ;
conclut-il.
Passivité quand tu nous tiens? Cette fois-çi nous réagissons. Debout citoyens du
Nord-Kivu.
Pour avoir le cœur net, nous nous sommes rendus sur terrain
pour interviewer les pétitionnaires sur le bien fondé de ladite pétition. Nous les
avons rencontrés au quartier Office I, au bureau du RACID, une structure non
étatique œuvrant dans la vulgarisation des valeurs citoyennes et démocratiques au
Nord-Kivu.
Les réponses
sont on ne peut plus claires et justifient leur démarche. Entre autres raisons
évoquées par certains pétitionnaires:
1. Il a abandonné sa population
lors de la prise de Goma par les rebelles du M23, le 20.11.2012 en partance
pour BENI se disant recherché par les mutins et donc sa personne était menacée.
Comme si la population sous sa juridiction était immunisée des menaces réelles.
2. 14 jours plus tard, il est rentré avec un
tapage médiatique inédit. Plutôt que d’appeler au calme, il a condamné voire
menacé de renvoi les autorités locales, - bourgoumestres, chefs de quartiers et
autres – qui ont pris langue avec les mutins lors de son absence.
3. Il aurait, comme à l’accoutumée,
selon certaines indiscrétions, remis une somme colossale de neuf milles à
l’artiste Musicien Jamais Kolonga, ceci dans sa politique de bonne impression
(PBI) lors de son récent voyage à Kinshasa ; alors que des milliers de
déplacés au Nord-Kivu goutent amèrement la famine et la misère exécrables.
Interrogé, un
pétitionnaire nous révèle que personnellement, il n’a plus de problèmes avec Paluku
mais que l’heure est arrivée de remettre la pendule à l’heure si on veut
l’essor de la Province.
4. Il a dépensé des montants colossaux pour
fêter l’anniversaire du parti BUREC (Bloc Uni pour la Reconstruction et l'Emergence
du Congo) qu’il a créé, il y a un an. Fête onéreuse déroulée en janvier 2013 à
Kinshasa et qui sort du commun. Dernier cri, très luxueux.
5. « Burecarisation » - en d’autres
termes : désormais tous les cadres et agents de la fonction publique
doivent provenir du seul parti BUREC - de l’administration publique en
province, a ajouté un autre
pétitionnaire.
Alors qu’au regard
de la précarité de la situation sécuritaire en province et du déficit patent
d’infrastructures de base : routes, eau,
électricité, etc. tout donne à penser que l’actuel gouverneur revient
d’une autre planète que celle de la RDC ou du Nord-Kivu où on s’est abstenue
depuis le 30.06.2012 des réjouissances populaires pour quel qu’événement que ce
soit. Et pour cause, le pays va mal.
Tout se passe
désormais dans la méditation profonde.
Plus de 20.000
signatures (avec numéros de carte d’électeurs à l’appui) ont déjà été récoltées
à en croire certaines indiscrétions.
Et un autre
pétitionnaire d’affirmer que « nous
sommes en démocratie et nous n’allons pas
nous arrêter là. Des manifestations et autres marches seront envisagées au
moment opportun pour le faire partir de gré ou de force ».
Vulnérabilité de la majorité parlementaire au Nord-Kivu
Contactés, Certains
cadres de la famille politique du Gouverneur Paluku sont cette fois-çi du côté
de la population. Ils nous confié hors micro ces propos :
La majorité parlementaire ne prône pas la guerre, l’injustice
sociale, le chômage, etc.
Le peuple a suffisamment été mordu, si elle a des dents,
elle doit réagir.
L’intérêt du peuple avant tout. Plus de camaraderie dans
les bêtises.
Un peuple qui ne sanctionne pas ses autorités, est complice
de ses propres souffrances effroyables quelles qu’elles soient.
Les
pétitionnaires sont principalement des opposants loyaux, des membres de la
majorité parlementaire dignes de ce nom et plusieurs membres sérieux et
apolitiques de la société civile, à en croire un autre pétitionnaire.
Au regard des
enjeux de l’heure, est-ce que l’éviction du gouverneur du Nord Kivu peut-elle
changer quelque chose à la situation de l’insécurité et de la misère du peuple
de cette province ? Là est toute mon inquiétude.
CH.F.
Bloggeuse
Goma/RDC, 04
février 2013
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