[CENSURE OBSCENE ET IMMENSE PEINE EN PLEIN JARDIN D'EBENE]
Réaction officielle de Kemi Seba après le refoulement de Kinshasa
D'emblée, je tiens à préciser à toutes fins utiles que je ne suis pas une victime, et que je ne le serai jamais. Les risques que je prends, les coups que je donne ou reçois résultent d'un choix : celui de ne plus être un esclave dans cette plantation moderne ULTRA MONDIALISTE.
Comme chacun d'entre vous avez pu le lire sur Seneweb ou le JournalDeKin (http://www.seneweb.com/news/Afrique/le-predicateur-kemi-seba-se-fait-refouler-a-l-rsquo-aeroport-de-kinshasa-son-passeport-confisque_n_84459.html et http://journaldekin.com/article.php?aid=1715) j'ai été refoulé, après un long voyage à l'aéroport de Ndjili à Kinshasa, au motif fallacieux que mon visa n'était pas valable (ce qui a été infirmé par l'ambassade de RDC au Sénégal elle même). Le but de mon déplacement n'était pourtant pas de semer le désordre, ni d'aller provoquer qui que ce soit, mais simplement de faire une escale à Kin afin d'y rencontrer des journalistes et de donner à ces derniers ma réflexion panafricaine sur la situation qui prévaut en RDC , et surtout d'aller apporter une aide matérielle à la population de Goma qui vit un drame humain qui ne concerne pas que les congolais, mais bel et bien les Africains dans leur ensemble, et in extenso, l'Humanité. J'étais invité par la chaleureuse et énergique Chantal Faida, mon amie, une combattante congolaise qui ne fait pas que parler, qui vit là bas, dans le drame de Goma. En plus de denrées à apporter, je voulais et tenais à témoigner du drame la bas, afin de sensibiliser le maximum de mes frères et pousser ces derniers à délaisser les réseaux sociaux pour se manifester un peu plus sur le terrain. Certains m'avaient déjà objecté à l'annonce de ma volonté de partir , que c'était dangereux, que je ne savais pas où je mettais les pieds, que je pouvais perdre la vie en allant la bas. A ces derniers, je répondais instinctivement et instantanément que la mort ne me faisait plus peur depuis très longtemps, depuis même enfant, et que j'irai là où mon cœur me dirait d'aller. Je savais donc que j'encourais des risques, et dans c'était cet optique que plus que jamais auparavant, nous avions pris nos précautions en terme de communication, de discrétion, que ce soit au téléphone , mail, ou déplacements. Me sachant surveillé aussi bien par les services de renseignements en Afrique qu'en Europe (ce qui m'a été confirmé à Genève), j'étais décidé à passer entre les mailles du filet, et me déplacer là où je le souhaitais.
A peine arrivé à Kinshasa, j'ai eu l'occasion de plaisanter avec certains officiers, tant que ces derniers n'avaient pas vu mon identité et mes papiers.... Arrivé au secteur immigration de l'aéroport, je taquinais l'aîné au guichet, lui souhaitant joyeux Noël, lui demandant "comment disait on "joyeux noël , GRAND HOMME" en lingala". L'aîné, me répondait, et me rendait la gentillesse et l'humour que je lui envoyais. Tout a brutalement changé lorsque je du lui donner mon passeport, et qu'il tapa mon nom sur l'Ordinateur. Son attitude à mon égard changea brutalement, comme s'il avait à faire à un terroriste, passant d'aîné aimant à aîné HAINEUX, me demanda brutalement pour quelles raisons étais-je venu en RDC, question à laquelle je répondis par le fait que j'étais venu rencontrer des amis. Ma réponse ne lui satisfaisant visiblement pas, il me reposa la question par 2 fois, comme s'il savait déjà les raisons de ma venue, et que celle-ci ne correspondait pas à ce que je lui disais. Au bout de la 3ème fois, je déclarais que je faisais escale à Kin, et que je partais ensuite voir une précieuse amie à Goma le 30 Décembre. Je n'eu même pas le temps de finir d'épeler Goma, qu'il me déclara que mon visa n'était pas conforme, chose à laquelle je lui répondis qu'évidemment si, il l'était, et que s'il le voulait, il pouvait appeler l'ambassade de RDC à Dakar pour en avoir la confirmation. Il ne voulait rien entendre, et était agressif. J'ai même proposé de lui donner 60 000 francs CFA pour qu'il appelle à Dakar et vérifie mes dires (monnayer un service en Afrique est monnaie courante), il n'écoutait rien, comme si sa mission était toute autre. Il appela plutôt l'un de ses collègues militaires qui m'amena sans ménagement dans un bureau où j'allais être confronté à une ordure anthropomorphique du nom de KITENGE HEMEDI, directeur de la DGM. Ce dernier me regarda avec dureté, ce qui ne m'impressionna guère (il en faut beaucoup plus), et me redemanda qu'est ce que je venais faire au Congo? Je lui adressais les mêmes réponses qu'à l'interlocuteur précédant, et il m'interrompit en me disant que vous n'êtes pas en règle, que mon visa n'est pas valable, sans être capable de me donner plus de détails. Je lui proposais la même chose qu'à l'aîné précédent, à savoir qu'il appelle l'ambassade de RDC à Dakar, et que j'étais prêt à lui donner 60 000 francs CFA pour pour m'excuser du dérangement , et les motiver à appeler. Visiblement, vu son violent refus en ce jour de Noël, il avait du toucher une somme supérieure à la mienne pour me dégager de Kinshasa.
Il me rapporta quelques minutes après notre échange un papier qu'il me demanda de signer, chose que je m'apprêtais à faire, quand, dans un sursaut de lucidité, je constatais que le document était une fiche stipulant mon expulsion, mon refoulement. Mes nerfs montèrent, à un degré qui dépasse l'entendement, et je refusais de signer (voir le document scanné ci dessous), en commençant à hausser le ton. Là, Parmi les officiers présents, un militaire CON-go-LAID pointa son doigt sur mon visage et me conseilla de baisser le ton. ON me sorti du bureau sans ménagement, et me reconduisit dans l'avion qui m'avait amener là, en l'occurrence, Ethiopian Airlines. Hypertendu, je n'arrivais pas à me calmer dans l'avion, et à la colère, une fois ce dernier décollé, succéda l'immense tristesse, d'être recraché tel un glaire, par des frères que je venais aider, prenant de mon temps, au détriment de ma famille qui souhaitait bien m'avoir à ses côtés en cette période de fin d'année.
On me priva de mon passeport, qui fut remis à Ethiopian Airlines, et ce jusqu'à mon retour de Dakar. Je fus immobilisé pendant 2 jours en zone de transit à l'aéroport d'Addis Abbeba, et je serais revenu même plus tôt, si les Ethiopiens n'avaient pas tergiversé, par défaut d'organisation, à me remettre mon billet de départ vers Dakar mercredi plutôt que vendredi. Il me faut néanmoins, dans ce qui est un marasme politique qui ne dit pas son nom, préciser que les Ethiopiens, ont ÉTÉ TRÈS TRÈS corrects avec moi, et certains, déploraient même ce qui m'arrivait.
ÊTRE EXPULSE de SUISSE s'apparentait pour moi à une médaille politique que me décernait mes ennemis, car ils reconnaissaient ma dangerosité vis à vis de leurs intérêts. Être refoulé de KIN ressemble plus à mes yeux à une sonnette d'alarme, à un drame que je vis dans ma chair
A QUI PROFITE CETTE AFFAIRE? QUI EST DERRIÈRE TOUT CELA?
Ces derniers jours m'ont permis de me poser ces questions, et de tenter d'y trouver les bonnes réponses. J'ai lu depuis mon retour, à travers vos mails et vos messages que cette décision émanait du pouvoir Kabila, qui ne voulait pas que je dénonce ses dérives. Il est nécessaire que je corrige cela. Sans vouloir paraître absolutiste, je n'y crois pas vraiment. Je ne comptais pas indexer qui que ce soit, mais simplement donner une analyse panafricaine d'une situation locale lors de mon séjour en RDC. De plus, Kabila n'arrive déjà pas à contrôler qui rentre dans cette immense RDC, aussi bien ses ennemis que ses sympathisants, pensez vous qu'il a le temps de se préoccuper de moi même, Kemi Seba, polémiste panafricain? NON. Je ne suis pas en haut de son agenda, et ce pouvoir a à mon sens d'autres préoccupations, tant il est dépassé par les évènements.
Mais d'autres personnes qui ne veulent pas faire de moi un martyr (ils savent que je serai en terme de symbole plus dangereux mort que vivant) , mais sont conscients depuis 2006 qu'ils doivent absolument me censurer et m'immobiliser, ne veulent pas que je parle du fait que la situation en RDC est en grande partie du à leur basse œuvres, leurs manipulations, et à leurs volonté de continuer tranquillement à extirper le diamant, le cobalt et autres minerais si importants que l'on retrouve en RDC. Ces gens là, cette MAFIA, c'est la même que celle qui a fait pression sur les autorités SUISSES pour m'interdire de rentrer sur leur territoire, la même qui a fait pression sur la justice française pour que je sois condamné plus d'une 10aine de fois de 2005 à 2009. Chez ces gens là je suis plus connu que dans ma propre communauté elle même, plus analysé, et plus compris. Car ils m'ont vu les défier sans peur physiquement (en 2006), et politiquement (depuis 2006 jusqu'à aujourd'hui). Ils savent PARFAITEMENT que mes desseins vont à l'encontre des leurs. Quand l'ancien porte parole du Tsahal en 2009 qu'est Olivier Rafowicz, prend la peine il y a 6 ans de prendre son téléphone pour débattre avec moi à la TV, et tenter de m'insulter, ou que le CRIF me harcèle juridiquement, demande aux présidents de République Chirac et Sarkozy de me mettre hors d'état de nuire LES CHOSES SONT explicites Ces gens là sont nombreux, jamais loin de là où se trouvent NOS RICHESSES. Ces gens là n'ont pas peur de moi à cause d'actions terroristes, mais bel et bien parce qu'ils ont peur de ma capacité à parler, et à dénoncer clairement leurs exactions sous couvert de philanthropie. Ces GENS LA SONT DES SUCEURS DE SANG, comme dirait JÉSUS la SYNAGOGUE DE SATAN, et me considère comme un bug à écraser, avant que je ne prenne trop d'ampleur. En 2006, j'avais 40 sympathisants, en 2012, plus de 8000 déclarés ,et plus encore officieusement. L'Afrique est leur jardin d'EDEN, mais ILS VEULENT FAIRE DU PEUPLE UN TOMBEAU ÉBÈNE Ils n'ont besoin que du sol, et beaucoup moins de ceux qui le foulent (les africains). Voilà pourquoi ils organisent et stimulent des guerres ethniques comptant sur la bêtise de nos dirigeants et l'apathie de la population. Leurs plan fonctionnent à merveille, d'autant plus que l'ÉCRASANTE MAJORITÉ des panafricains n'OSE RIEN DIRE et rien FAIRE contre cette mafia organisée, préférant s'en prendre au "racistes de bases" blanc (qui n'a pas de pouvoir), à la boulangère raciste de France, qui somme toutes, à la droit de ne pas nous aimer comme nous avons le droit de la vomir aussi.
La situation est inquiétante, l'est depuis longtemps, mais va en s'empirant. Je ne m'inquiète pas de ce qui m'arrivera (peu m'importe car j'ai fais un choix), mais je suis très inquiet pour mon continent, et pour tous les dissidents dans leur ensemble. Car les persécutions politiques que je vis depuis des années, seront bientôt le quotidien de toutes celles et ceux, qui, même moins engagés que moi, recevront après avoir eu l'outrecuidance de s'opposer à la MACHINE.
Si mon exemple peut pousser chacun d'entre nous à se dépasser, à repousser ses limites, et à faire disparaître nos peurs, j'aurais gagné, dans le cas contraire, le plan de la bête aura fonctionné.
Je compte repartir (je ne dis ni quand ni comment) à GOMA, car JE N'AI PAS L'HABITUDE QU'ON ME DISE CE QUE JE PEUX FAIRE OU NE PAS FAIRE. J'irai aussi au Mali. Là ou j'estime que l'on a besoin d'un panafricanisme dissident, ANTI-MONDIALISTE, et de terrain.
COMPRENNE QUI POURRA
Réaction officielle de Kemi Seba après le refoulement de Kinshasa
D'emblée, je tiens à préciser à toutes fins utiles que je ne suis pas une victime, et que je ne le serai jamais. Les risques que je prends, les coups que je donne ou reçois résultent d'un choix : celui de ne plus être un esclave dans cette plantation moderne ULTRA MONDIALISTE.
Comme chacun d'entre vous avez pu le lire sur Seneweb ou le JournalDeKin (http://www.seneweb.com/news/Afrique/le-predicateur-kemi-seba-se-fait-refouler-a-l-rsquo-aeroport-de-kinshasa-son-passeport-confisque_n_84459.html et http://journaldekin.com/article.php?aid=1715) j'ai été refoulé, après un long voyage à l'aéroport de Ndjili à Kinshasa, au motif fallacieux que mon visa n'était pas valable (ce qui a été infirmé par l'ambassade de RDC au Sénégal elle même). Le but de mon déplacement n'était pourtant pas de semer le désordre, ni d'aller provoquer qui que ce soit, mais simplement de faire une escale à Kin afin d'y rencontrer des journalistes et de donner à ces derniers ma réflexion panafricaine sur la situation qui prévaut en RDC , et surtout d'aller apporter une aide matérielle à la population de Goma qui vit un drame humain qui ne concerne pas que les congolais, mais bel et bien les Africains dans leur ensemble, et in extenso, l'Humanité. J'étais invité par la chaleureuse et énergique Chantal Faida, mon amie, une combattante congolaise qui ne fait pas que parler, qui vit là bas, dans le drame de Goma. En plus de denrées à apporter, je voulais et tenais à témoigner du drame la bas, afin de sensibiliser le maximum de mes frères et pousser ces derniers à délaisser les réseaux sociaux pour se manifester un peu plus sur le terrain. Certains m'avaient déjà objecté à l'annonce de ma volonté de partir , que c'était dangereux, que je ne savais pas où je mettais les pieds, que je pouvais perdre la vie en allant la bas. A ces derniers, je répondais instinctivement et instantanément que la mort ne me faisait plus peur depuis très longtemps, depuis même enfant, et que j'irai là où mon cœur me dirait d'aller. Je savais donc que j'encourais des risques, et dans c'était cet optique que plus que jamais auparavant, nous avions pris nos précautions en terme de communication, de discrétion, que ce soit au téléphone , mail, ou déplacements. Me sachant surveillé aussi bien par les services de renseignements en Afrique qu'en Europe (ce qui m'a été confirmé à Genève), j'étais décidé à passer entre les mailles du filet, et me déplacer là où je le souhaitais.
A peine arrivé à Kinshasa, j'ai eu l'occasion de plaisanter avec certains officiers, tant que ces derniers n'avaient pas vu mon identité et mes papiers.... Arrivé au secteur immigration de l'aéroport, je taquinais l'aîné au guichet, lui souhaitant joyeux Noël, lui demandant "comment disait on "joyeux noël , GRAND HOMME" en lingala". L'aîné, me répondait, et me rendait la gentillesse et l'humour que je lui envoyais. Tout a brutalement changé lorsque je du lui donner mon passeport, et qu'il tapa mon nom sur l'Ordinateur. Son attitude à mon égard changea brutalement, comme s'il avait à faire à un terroriste, passant d'aîné aimant à aîné HAINEUX, me demanda brutalement pour quelles raisons étais-je venu en RDC, question à laquelle je répondis par le fait que j'étais venu rencontrer des amis. Ma réponse ne lui satisfaisant visiblement pas, il me reposa la question par 2 fois, comme s'il savait déjà les raisons de ma venue, et que celle-ci ne correspondait pas à ce que je lui disais. Au bout de la 3ème fois, je déclarais que je faisais escale à Kin, et que je partais ensuite voir une précieuse amie à Goma le 30 Décembre. Je n'eu même pas le temps de finir d'épeler Goma, qu'il me déclara que mon visa n'était pas conforme, chose à laquelle je lui répondis qu'évidemment si, il l'était, et que s'il le voulait, il pouvait appeler l'ambassade de RDC à Dakar pour en avoir la confirmation. Il ne voulait rien entendre, et était agressif. J'ai même proposé de lui donner 60 000 francs CFA pour qu'il appelle à Dakar et vérifie mes dires (monnayer un service en Afrique est monnaie courante), il n'écoutait rien, comme si sa mission était toute autre. Il appela plutôt l'un de ses collègues militaires qui m'amena sans ménagement dans un bureau où j'allais être confronté à une ordure anthropomorphique du nom de KITENGE HEMEDI, directeur de la DGM. Ce dernier me regarda avec dureté, ce qui ne m'impressionna guère (il en faut beaucoup plus), et me redemanda qu'est ce que je venais faire au Congo? Je lui adressais les mêmes réponses qu'à l'interlocuteur précédant, et il m'interrompit en me disant que vous n'êtes pas en règle, que mon visa n'est pas valable, sans être capable de me donner plus de détails. Je lui proposais la même chose qu'à l'aîné précédent, à savoir qu'il appelle l'ambassade de RDC à Dakar, et que j'étais prêt à lui donner 60 000 francs CFA pour pour m'excuser du dérangement , et les motiver à appeler. Visiblement, vu son violent refus en ce jour de Noël, il avait du toucher une somme supérieure à la mienne pour me dégager de Kinshasa.
Il me rapporta quelques minutes après notre échange un papier qu'il me demanda de signer, chose que je m'apprêtais à faire, quand, dans un sursaut de lucidité, je constatais que le document était une fiche stipulant mon expulsion, mon refoulement. Mes nerfs montèrent, à un degré qui dépasse l'entendement, et je refusais de signer (voir le document scanné ci dessous), en commençant à hausser le ton. Là, Parmi les officiers présents, un militaire CON-go-LAID pointa son doigt sur mon visage et me conseilla de baisser le ton. ON me sorti du bureau sans ménagement, et me reconduisit dans l'avion qui m'avait amener là, en l'occurrence, Ethiopian Airlines. Hypertendu, je n'arrivais pas à me calmer dans l'avion, et à la colère, une fois ce dernier décollé, succéda l'immense tristesse, d'être recraché tel un glaire, par des frères que je venais aider, prenant de mon temps, au détriment de ma famille qui souhaitait bien m'avoir à ses côtés en cette période de fin d'année.
On me priva de mon passeport, qui fut remis à Ethiopian Airlines, et ce jusqu'à mon retour de Dakar. Je fus immobilisé pendant 2 jours en zone de transit à l'aéroport d'Addis Abbeba, et je serais revenu même plus tôt, si les Ethiopiens n'avaient pas tergiversé, par défaut d'organisation, à me remettre mon billet de départ vers Dakar mercredi plutôt que vendredi. Il me faut néanmoins, dans ce qui est un marasme politique qui ne dit pas son nom, préciser que les Ethiopiens, ont ÉTÉ TRÈS TRÈS corrects avec moi, et certains, déploraient même ce qui m'arrivait.
ÊTRE EXPULSE de SUISSE s'apparentait pour moi à une médaille politique que me décernait mes ennemis, car ils reconnaissaient ma dangerosité vis à vis de leurs intérêts. Être refoulé de KIN ressemble plus à mes yeux à une sonnette d'alarme, à un drame que je vis dans ma chair
A QUI PROFITE CETTE AFFAIRE? QUI EST DERRIÈRE TOUT CELA?
Ces derniers jours m'ont permis de me poser ces questions, et de tenter d'y trouver les bonnes réponses. J'ai lu depuis mon retour, à travers vos mails et vos messages que cette décision émanait du pouvoir Kabila, qui ne voulait pas que je dénonce ses dérives. Il est nécessaire que je corrige cela. Sans vouloir paraître absolutiste, je n'y crois pas vraiment. Je ne comptais pas indexer qui que ce soit, mais simplement donner une analyse panafricaine d'une situation locale lors de mon séjour en RDC. De plus, Kabila n'arrive déjà pas à contrôler qui rentre dans cette immense RDC, aussi bien ses ennemis que ses sympathisants, pensez vous qu'il a le temps de se préoccuper de moi même, Kemi Seba, polémiste panafricain? NON. Je ne suis pas en haut de son agenda, et ce pouvoir a à mon sens d'autres préoccupations, tant il est dépassé par les évènements.
Mais d'autres personnes qui ne veulent pas faire de moi un martyr (ils savent que je serai en terme de symbole plus dangereux mort que vivant) , mais sont conscients depuis 2006 qu'ils doivent absolument me censurer et m'immobiliser, ne veulent pas que je parle du fait que la situation en RDC est en grande partie du à leur basse œuvres, leurs manipulations, et à leurs volonté de continuer tranquillement à extirper le diamant, le cobalt et autres minerais si importants que l'on retrouve en RDC. Ces gens là, cette MAFIA, c'est la même que celle qui a fait pression sur les autorités SUISSES pour m'interdire de rentrer sur leur territoire, la même qui a fait pression sur la justice française pour que je sois condamné plus d'une 10aine de fois de 2005 à 2009. Chez ces gens là je suis plus connu que dans ma propre communauté elle même, plus analysé, et plus compris. Car ils m'ont vu les défier sans peur physiquement (en 2006), et politiquement (depuis 2006 jusqu'à aujourd'hui). Ils savent PARFAITEMENT que mes desseins vont à l'encontre des leurs. Quand l'ancien porte parole du Tsahal en 2009 qu'est Olivier Rafowicz, prend la peine il y a 6 ans de prendre son téléphone pour débattre avec moi à la TV, et tenter de m'insulter, ou que le CRIF me harcèle juridiquement, demande aux présidents de République Chirac et Sarkozy de me mettre hors d'état de nuire LES CHOSES SONT explicites Ces gens là sont nombreux, jamais loin de là où se trouvent NOS RICHESSES. Ces gens là n'ont pas peur de moi à cause d'actions terroristes, mais bel et bien parce qu'ils ont peur de ma capacité à parler, et à dénoncer clairement leurs exactions sous couvert de philanthropie. Ces GENS LA SONT DES SUCEURS DE SANG, comme dirait JÉSUS la SYNAGOGUE DE SATAN, et me considère comme un bug à écraser, avant que je ne prenne trop d'ampleur. En 2006, j'avais 40 sympathisants, en 2012, plus de 8000 déclarés ,et plus encore officieusement. L'Afrique est leur jardin d'EDEN, mais ILS VEULENT FAIRE DU PEUPLE UN TOMBEAU ÉBÈNE Ils n'ont besoin que du sol, et beaucoup moins de ceux qui le foulent (les africains). Voilà pourquoi ils organisent et stimulent des guerres ethniques comptant sur la bêtise de nos dirigeants et l'apathie de la population. Leurs plan fonctionnent à merveille, d'autant plus que l'ÉCRASANTE MAJORITÉ des panafricains n'OSE RIEN DIRE et rien FAIRE contre cette mafia organisée, préférant s'en prendre au "racistes de bases" blanc (qui n'a pas de pouvoir), à la boulangère raciste de France, qui somme toutes, à la droit de ne pas nous aimer comme nous avons le droit de la vomir aussi.
La situation est inquiétante, l'est depuis longtemps, mais va en s'empirant. Je ne m'inquiète pas de ce qui m'arrivera (peu m'importe car j'ai fais un choix), mais je suis très inquiet pour mon continent, et pour tous les dissidents dans leur ensemble. Car les persécutions politiques que je vis depuis des années, seront bientôt le quotidien de toutes celles et ceux, qui, même moins engagés que moi, recevront après avoir eu l'outrecuidance de s'opposer à la MACHINE.
Si mon exemple peut pousser chacun d'entre nous à se dépasser, à repousser ses limites, et à faire disparaître nos peurs, j'aurais gagné, dans le cas contraire, le plan de la bête aura fonctionné.
Je compte repartir (je ne dis ni quand ni comment) à GOMA, car JE N'AI PAS L'HABITUDE QU'ON ME DISE CE QUE JE PEUX FAIRE OU NE PAS FAIRE. J'irai aussi au Mali. Là ou j'estime que l'on a besoin d'un panafricanisme dissident, ANTI-MONDIALISTE, et de terrain.
COMPRENNE QUI POURRA
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire