« Ce matin à 8h, 3 hommes armés ont visité une maison à coté de
Merlin, près de l’hôpital Heal Africa. Un agent de la police qui était sur
place a tenté d’attraper l’un des assaillants, mais l’a ensuite relâché par ce
que les autres ont menacé de tirer sur lui. »
La crise sécuritaire à l’Est de la République Démocratique du Congo prend
une autre ampleur. Sur la psychose d’une éventuelle attaque de la ville de Goma
par les rebelles mutins du M23, s’ajoute le terrorisme des bandits armés
opérant presque toutes les nuits.
Dans moins d’un mois, ils ont attaqué, sans être inquiété, des
personnes tant physiques que morales. Certaines de ces attaques se
sont même soldées par des morts d’hommes.
Quelques jours après avoir dépouillé le centre de création artistique et
échange culturel, Yolé!Africa, c’est l’une des bases de l’ONG internationale
Save the Children qui était ciblée. Ils y ont emporté des ordinateurs et tant
d’autres biens de valeur. Il n’y a, heureusement, pas eu de perte en vies
humaines.
La nuit de ce Lundi au Mardi, des hommes en arme ont tiré à bout portant
sur trois personnes dans une boutique en face de l’Université de Goma. Il
s’agit de la femme du propriétaire de la boutique, un officier supérieur de la
Garde Républicaine et un autre client qui y prenaient de la bière. Le propriétaire
de la boutique a échappé de justesse en essuyant des tirs de ces malfrats.
Cette situation inquiète au plus haut niveau les Gomatraciens qui ne savent
à quel saint se vouer. Un silence totale du coté des autorités politico –
administrative s’observe. Quand à la Police Nationale Congolaise, elle
annonçait le renforcement de la communication avec la population civile pour
faciliter la dénonciation.
En attendant, des paisibles citoyens meurent et sont traumatisés
gratuitement.
Par Gaïus Kowene
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