Nul besoin d’être dans le secret de Dieu pour donner la
forme et le fond aux négociations qui auront lieu dans moins de deux jours à
Kampala entre les protagonistes au conflit qui couve la région du Nord-Kivu en
RDC.
Le dialogue de sourd, la rhétorique guerrière, le conflit fratricide
exacerbant la vulnérabilité des habitants du coin sont les mots ou maux qui
sont désormais inéluctablement enfouis dans les sous sols du moins qu’on puisse
dire pour l’instant.
Ce profil augure que les protagonistes prennent le dessus
sur les rapports accablants des experts des Nations Unies qui dénoncent l’appui
des pays voisins à l’assaut par les rebelles du M23 de la ville de Goma,
capitale du Nord-Kivu le 20 novembre 2012.
Contre toute attente et selon certaines indiscrétions, les
autorités gouvernementales congolaises affirment être au courant des faits révélés
dans ce nième rapport des Experts des Nations Unies sur l’appui probable ou
avéré du Rwanda et de l’Ouganda en hommes, munitions, stratégies et techniques
fournis aux mutins du M23 mais elles se disent être presque obligées de fermer
les yeux pour faciliter les choses, c'est-à-dire prendre langue avec les mutins
du M23. Un peu pour confirmer ces adages :
"Quand on se noie, on s'agrippe sur n'importe quel bout de bois qui
flotte, au besoin même à un serpent" ;
"Le
Dialogue, qui est la force de la démocratie, doit être le credo des hommes
politiques. Le dialogue permet de transformer les richesses de quelques-uns en
patrimoine pour tous, et les erreurs peuvent aussi être corrigés avant qu'il ne
soit trop tard". P.Kouevi Louis.
La population du Nord-Kivu quant à elle ; se dit
préoccupée par trois choses urgentes que sont : la fin des hostilités dans
leur région, le retour de la paix qui est le nouveau nom du développement ;
mot emprunté du Bienheureux Jean Paul II et la mise en place dans un délai
court d’une armée républicaine ragaillardie.
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